Lumière sur l’Écolothèque

La Commission Bibliothèques Vertes ABF continue de mettre en lumière des structures actives sur le plan environnemental. Le présent billet, rédigé par Sandrine Capel, vous présente ainsi un établissement de Montpellier Méditerranée Métropole qui constitue un service public & acteur de la transition écologique : l’Écolothèque, dont Sandrine Capel est une membre salariée investie, en plus de son engagement bénévole au sein de la Commission Bibliothèques Vertes ABF.

Quelle est la genèse de l’Écolothèque, quels enjeux l’animent et sur quoi portent ses missions ? D’une « -thèque » à l’autre et structure dans la structure : l’Écolothèque compte en son cœur une… bibliothèque, bien sûr : quel est le rôle de cette médiathèque, quelles sont ses collections, ses actions ? Voici en quelques mots d’introduction le programme proposé dans cet article, qui se termine sur un plaidoyer en faveur de l’éducation à l’environnement et au développement durable par et avec les bibliothèques.

Présentation générale et genèse de l’Écolothèque

On pourrait résumer cette genèse par cette formulation : l’Écolothèque, « de ferme pédagogique à centre d’éducation à l’environnement et au développement durable ». En effet, créée au début des années 1980 et rebaptisée « Écolothèque» en 1992, l’Écolothèque est un centre d’éducation à l’environnement et au développement durable (EEDD). 

Le choix de la dénomination « Écolothèque » est en soi porteur de sens : ce mot est issu d’un néologisme composé du nom « écologie » (du grec « oikos » + « logos », science ayant pour objet les relations des êtres vivants avec leur environnement, ainsi qu’avec les autres êtres vivants ; et du grec thêkê signifiant « étui, boîte, caisse »). Ce mot nouveau traduit tout à fait la vocation de la structure en ce qu’elle offre un panel de supports, d’activités et de formations qui outille ses différents publics dans leurs actions sur les thématiques environnementales et de développement durable.

L’Écolothèque répond aux objectifs de la collectivité, très investie dans les questions d’écologie, d’alimentation, de développement durable et de préservation du vivant. Cet établissement de Montpellier Méditerranée Métropole a pour vocation de reconnecter ses usagers avec la nature et leur environnement. Ainsi, ils pourront mieux comprendre les enjeux du développement durable et adapter leurs comportements pour protéger le territoire et le vivant.

Structure unique en France, l’Écolothèque regroupe l’activité :

  • D’un accueil de loisirs (ALSH) pour les enfants de 4 à 12 ans
  • D’un centre de ressources pour les écoles
  • Du programme ÉcoMétropole pour les communes de Montpellier Méditerranée Métropole
  • De l’accueil de centres médico-sociaux et de crèches pour les personnes en situation de handicap et la petite enfance

Travailler les enjeux environnementaux

Partant du principe que les enjeux de développement durable sont fondamentaux au regard du dernier rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et de l’urgence de la transition écologique face au changement climatique, l’Écolothèque construit et propose des actions dédiées au grand public, au public familial et au scolaire et met en œuvre une pédagogie originale : à l’expérience ludique et sensorielle viennent s’ajouter un bagage scientifique et une initiation à des concepts et à des gestes écologiques.

L’approche n’est pas nouvelle et elle est très similaire à celle mise en œuvre au sein des forest schools (au sujet desquelles nous vous recommandons la lecture de Dehors les enfants ! Réapprendre aux enfants à jouer dehors et à oublier les tablettes, de Angela J. Hanscom, paru aux éditions Lattès en 2018) et autres nouvelles aires terrestres et maritimes éducatives (l’ouvrage de Dominique Cotterau à ce sujet est très enrichissant : A l’école des éléments, Ecoformation et classe de mer, paru chez Chronique Sociale en 1994 ; il y aborde les concepts « d’éducation écologique », de « conscience écologique », ainsi que de « pédagogie de l’écoformation »). Il existe même aujourd’hui en France un mouvement d’envergure au sein de l’Education nationale avec l’École du dehors – conseil de lecture à ce sujet : l’ouvrage très complet de Corinne Martel et Sylvain Wagnon, L’école dans et avec la nature : La révolution pédagogique du XXIème siècle, publié dans la collection Pédagogies d’ESF Sciences humaines en 2022.

Les thématiques abordées à l’Écolothèque sont très variées et recouvrent l’ensemble des champs de l’EEDD, recoupant naturellement une grande partie des objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030 des Nations Unies : animaux, végétaux, jardin, apiculture, agroécologie, alimentation, santé, biodiversité, climat, énergies, eau, pollution numérique, déchets, patrimoine, sensoriel, art et nature, confiance en soi, émerveillement, vivre ensemble, connexion au vivant …

L’Écolothèque coche d’ailleurs déjà, dans l’ensemble de sa structure, de nombreux ODD, à travers la finalité de ses actions : respecter le vivant, préserver la biodiversité, arrêter sa dégradation, consommer durablement et autrement, se nourrir autrement, limiter le changement climatique et trouver des solutions pour limiter ses conséquences, donner du pouvoir d’agir, de l’espoir, favoriser le vivre ensemble, accueillir ses émotions, communiquer avec bienveillance, créer des vocations, des centres d’intérêt, se connecter à la nature, aux saisons … en lien avec des enjeux tels que la santé globale, l’amélioration du cadre de vie, le développement la nature en ville. L’Écolothèque participe également, depuis 2017, à l’opération de l’Unicef UNIday, un jour de fête organisé par l’UNICEF France tous les derniers mercredis du mois de mai, afin de célébrer les droits de l’enfant et l’engagement des enfants et des jeunes partout en France.

Grâce à son domaine de 4 hectares préservé et aménagé, proposant à ses publics de mieux connaître la nature sauvage et apprivoisée, la culture et l’élevage respectueux de l’environnement, l’écologie urbaine et les grands enjeux environnementaux, l’Écolothèque offre une expérience globale ; similaire par certaines approches aux modèles emblématiques de l’éducation populaire que représentaient la classe verte ou la colonie de vacances.

C’est en partant de la pédagogie de terrain, de son propre fonctionnement interne que l’Écolothèque sensibilise et forme aux gestes de préservation de la biodiversité et de l’environnement. En cela, elle se doit d’être cohérente et exemplaire, et c’est justement l’un de ses objectifs. L’agroécologie et le bien-être animal font également partie de ses enjeux, en attestent sa labellisation « ÉcoJardin » depuis 2018 et le récent prix « Ferme pédagogique 2022 » attribué par la Fondation Adrienne et Pierre Sommer. À cela, on peut ajouter sa « charte environnement », l’engageant à développer, promouvoir et se former sans cesse sur les pratiques qu’elle met en place en son sein et véhicule auprès de ses publics.

 Son champ d’action interpénètre les domaines de l’écologie, de l’éducation, du social et du politique puisqu’il s’agit d’accueillir les enfants mais aussi d’accompagner et de former les équipes pédagogiques municipales qui s’occupent des enfants sur les temps péri- et extrascolaires, ainsi que les agents des médiathèques et maisons pour tous, des enseignants, des éducateurs et des assistantes maternelles, qui sensibilisent à leur tour leurs publics sur des projets qui maillent tout le territoire et participent à la vie politique locale.

L’appropriation des enjeux et des leviers d’action se fait de manière transversale, pluridisciplinaire et intergénérationnelle.

Partenariats et médiations scientifiques et écologiques

Outre ses activités propres, l’Écolothèque noue des partenariats avec les acteurs scientifiques et associations environnementales, tous locaux, comme la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux avec des refuges et abris à oiseaux), le CEFE (Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive de l’Université Paul Valéry à Montpellier et son suivi des mésanges), l’ALEC(l’Agence Locale de l’Energie et du Climat et ses défis Eco’minots).

Ces partenariats offrent une ouverture sur la médiation scientifique et les sciences participatives, permettant ainsi aux équipes de mettre en place des projets sur le long terme, en prise directe avec le territoire.

La structure cherche à entretenir un équilibre entre apport scientifique et expérience intuitive de la nature. Les enfants comme tous les autres publics accueillis (de la toute petite enfance à l’âge adulte, en passant par les personnes en situation de handicap) sont à la fois acteurs et expérimentateurs : nourrissage des animaux, plantations, récolte, cuisine… Tous participent à la vie et à l’entretien de ce milieu de vie.

L’Écolothèque tisse du lien, du savoir-être et du savoir-faire dans différentes strates du territoire où il est question d’éducation, qui peuvent, à leur tour, par rayonnement, sensibiliser les habitants à l’écocitoyenneté.

Pour mettre en œuvre la sensibilisation, l’accompagnement et la formation de leurs publics, les agents s’appuient notamment sur les ressources de la pédagothèque en ligne et de la médiathèque.

Une médiathèque spécialisée en EEDD

La médiathèque de l’Écolothèque est un prolongement des services de l’établissement. Dans son fonctionnement, elle est proche d’un centre de documentation. Par son fonds, elle constitue une véritable passerelle entre les différents services de l’Écolothèque et leurs missions. Elle dispose d’une entrée spécifique sur le site web de l’Écolothèque, que nous vous invitons à consulter : https://ecolotheque.montpellier3m.fr/mediatheque

La médiathèque est accessible aux publics en convention avec l’Écolothèque (enfants de l’Accueil de loisirs et des classes en projet, animateurs, enseignants, assistantes maternelles, éducateurs spécialisés et agents éducatifs des communes de Montpellier Méditerranée Métropole, acteurs de l’éducation à l’environnement en projet avec l’Écolothèque – étudiants, chercheurs ou associations-…).

Avec près de 2500 documents et autres supports, à vocation pédagogique, elle est au cœur des missions des différents services de la structure, constituée autour de pôles thématiques tels que : l’animation, le vivant, les sciences, l’écologie relationnelle…

La médiathèque met à disposition et développe des supports spécifiques : elle permet, entre autres, aux différents publics de trouver et d’emprunter de quoi consolider leurs connaissances (collections documentaires), faire des découvertes, s’informer (magazines), s’émerveiller (contes et albums), trouver des supports d’animation ludiques et pédagogiques (outils pédagogiques, créés par l’Écolothèque), des idées d’activités nature, identifier des ouvrages plus théoriques qui permettent d’interroger les pratiques éducatives ou d’animation, des ouvrages de référence sur les métiers et les pratiques de médiation ou encore des contenus et des supports plus éco-ludiques (jeux de société nature et escape games réalisés par le réseau des acteurs éducatifs du territoire via le programme ÉcoMetropole – le jeu occupant aussi une place centrale dans l’éducation à la nature (observation, classement, réflexion, mobilisation des connaissances et nouvelles connaissances).

Focus sur la littérature jeunesse : par le biais de la littérature jeunesse, on réinvestit ce que les enfants ont découvert, observé ou expérimenté dans leurs activités avec les animaux, au potager, à la mare, dans l’arboretum…Par exemple, l’album Twist le lombric va leur permettre de mieux comprendre ce qui se joue à l’intérieur d’un lombricomposteur. Les histoires contées permettent également de vivre des expériences similaires à celle vécues au contact de la nature, de les enrichir par le biais de l’imaginaire et également d’enrichir leurs connaissances.

Jouer avec la nature

Depuis 2018, l’offre documentaire a pris une nouvelle dimension avec l’introduction du vivant (graines et boutures), permettant notamment d’amener au livre des publics qui n’y sont pas toujours sensibles. La médiathèque offre ainsi des ressources qui permettent de mieux appréhender les grands enjeux sociétaux et environnementaux, et aussi de développer son esprit critique au regard de ces derniers et d’approfondir observation et connexion entre les thèmes, les activités, les formations et les enjeux de l’EEDD.

Fonction support dans la continuité de l’offre de services de la structure, la bibliothèque accompagne chacun de ses usagers en fonction de ses besoins :

  • Outiller les animateurs, éducateurs, formateurs et enseignants
  • Éveiller la curiosité et la sensibilité dès le plus jeune âge par des lectures de contes et/ou des activités nature et scientifiques
  • Faire appel au récit et à l’imagination pour apaiser l’éco-anxiété et donner envie d’agir
  • Transmettre des informations scientifiques et sensibiliser de façon ludique grâce aux jeux de société, aux outils pédagogiques et aux escape games
  • Introduire la médiation écologique (expositions, expériences scientifiques)
  • Proposer des services éco-citoyens permettant aux usagers d’approfondir l’expérimentation et la reconnexion au vivant à travers la grainothèque et plus récemment, la bouturothèque ; basées sur le système du troc, ces deux services permettent aux jardiniers même amateurs de participer au maintien de la biodiversité et d’introduire le vivant, même dans un espace restreint qu’est un balcon.
  • Restons dans le végétal : parmi les services écocitoyens de l’Écolothèque, on retrouve le don d’ouvrages désherbés 😉 et donc la seconde vie des documents

Se reconnecter au vivant

La médiathèque de l’Écolothèque offre, vous l’aurez compris, de nombreuses ressources qui incitent ses publics à les utiliser à l’extérieur pour observer, expérimenter et se (re)connecter à la nature. On insiste sur ce point, l’objectif est de se reconnecter au vivant. Accueil de qualité, grainothèque, bouturothèque, outils pédagogiques, jeux ou encore ouvrages qui proposent de nombreuses activités nature : tout autant de supports et d’approches pour inviter les publics à se reconnecter à l’ensemble du vivant.

Certains projets mêlant littérature et nature peuvent aussi s’appuyer sur la dimension numérique de l’exploration. C’est la proposition du projet « Litternature » proposé aux médiathèques intéressées – pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’article « Relais de projet participatifs : lecture & nature » paru sur le blog de la Commission « Bibliothèques vertes » le 22 février 2023, publié par Julie Curien. Le recours au numérique peut permettre de conduire l’exploration naturaliste dans toutes les dimensions (et pas uniquement sur tablettes) en multipliant les démarches et activités proposées aux publics (exemple : écoute du crissement des insectes, observation d’insectes à la boite loupe sur le terrain, lecture d’albums jeunesse, contribution à un inventaire participatif, dessin/land art/recup’art pour l’aspect créatif et imaginaire). En réalité, face à l’intérêt majeur des jeunes pour les outils numériques, il est difficile de rejeter d’un bloc l’aspect numérique des projets en EEDD. Il faut, au contraire, s’en servir comme tremplin pour amener ces jeunes explorateurs à la nature et au livre…

Bibliothèque et écologie relationnelle

Nous insistons sur l’importance des différentes approches (scientifique, naturaliste, culturelle…) du vivant. Or, il est aussi important de souligner la dimension sociale du vivant, la dimension cœur de l’EEDD, et le rôle que tient la, ou le, « bibliotakecare ». Car prendre soin du vivant, c’est aussi prendre soin de l’humain et cela transparaît dans la qualité de l’accueil des usagers.

La médiathèque tient un rôle central : elle renseigne, outille et démontre aussi dans ses techniques d’accueil l’importance de la communication et de la relation à soi/à l’autre (écoute, bienveillance, accompagnement, communication non violente…).  

La médiathèque est le creuset de la transversalité à l’Écolothèque. En plus de la mission d’identification, de collecte et de valorisation des savoirs et des outils pédagogiques de toute nature, elle fonctionne comme un véritable médiateur. Elle crée des ponts entre les différents supports, les savoirs et les différents publics de l’Écolothèque, elle tisse du lien.

On l’a constaté, l’Écolothèque à travers ses différents services est un formidable lieu d’accueil, d’apprentissages et de sensibilisation à l’EEDD. La question qui se pose est : comment élargir les champs d’action de l’Écolothèque et de la médiathèque en garantissant l’accès à un public toujours plus large à leurs ressources ?

L’Écolothèque dans et hors les murs

Il existe un autre moyen de toucher davantage de publics : l’accès aux ressources en ligne.

En effet, les outils pédagogiques créés par l’Écolothèque sont empruntables à la médiathèque par les publics en convention, et accessibles à tout public en ligne sur le site Internet de l’établissement à l’url https://ecolotheque.montpellier3m.fr/pedagotheque, ainsi qu’en partie via le catalogue en ligne du réseau des médiathèques de Montpellier.

L’avantage de ces outils, c’est qu’ils sont mis à disposition gratuitement car crées et développés par un service public et grâce au partenariat avec l’Éducation Nationale (Centre de Ressources de l’Écolothèque) depuis l’origine de leur création. Les bibliothécaires ou documentalistes (de bibliothèques municipales, départementales, d’écoles, de collèges et lycées, de l’enseignement supérieur…) peuvent tout à fait imprimer ces ressources et les mettre à disposition de leurs publics.

L’Écolothèque coordonne également la plateforme ludo-pédagogique nature-environnement-culture scientifique Nature en jeux, en lien avec la communauté d’acteurs EEDD du territoire (services de la collectivité ou partenaires associatifs et recherche). Les professionnels de l’éducation et les familles y ont gratuitement accès à des ressources pédagogiques variées (jeux à télécharger, jeux en ligne, recettes, bibliographies thématiques…).

***

Nous nous proposons de conclure ce billet sur le rôle des bibliothèques en matière de transition écologique, dans une démarche d’advocacy. L’éducation et la culture sont les principaux leviers de transformation d’une société et les bibliothécaires peuvent être de formidables médiateurs en ce sens qu’ils sont des passeurs d’idées, qu’ils peuvent susciter émerveillement et réflexion à travers le livre et la lecture. Le livre est un outil de médiation, d’éducation et de culture essentiel en ce qu’il renferme un pouvoir transformateur, émancipateur. Les bibliothèques créent du lien, du partage ; elles offrent des espaces où les idées peuvent s’échanger, converger et les esprits s’ouvrir à d’autres potentialités, à un récit commun. Il s’avère qu’y intégrer la nature en tant qu’espace pédagogique indissociable, en offrant des supports variés qui mènent à l’action, donnent envie de découvrir, de connaître et protéger la nature, offre un terreau fertile à la mise en œuvre de la transition écologique.

La bibliothèque « troisième lieu » mêlant culture, sciences et nature serait une sorte d’agora où les savoirs, les idées, les projets circulent, s’échangent, tissent un récit commun qui donnent envie d’agir pour transformer le monde de demain. En faisant un petit pas de côté, comme elles le font déjà via la création de services « verts » comme des « bricothèques » , des « fringothèques », le don de livres, des ateliers couture, le zéro-déchet, la cosmétique naturelle, le jardinage, des graino-bouturothèques, ou encore des sacs à dos d’exploration de la nature,  de leur territoire et du patrimoine local (comme mis en place par la médiathèque Jules Verne à Saint Jean de Védas dans la région) : les médiathèques démontrent leur potentiel en la matière.

L’EEDD est un des principaux leviers pour opérer la transition écologique, et les bibliothèques publiques peuvent être actrices, voire la cheville ouvrière de l’EEDD. Qu’elles s’appuient sur les objectifs et outils mis en place avec l’Agenda 2030 ou s’inspirent de lieux comme l’Écolothèque ou de l’École du dehors, elles ont un rôle central à jouer du fait de leur présence sur l’ensemble du territoire et au regard de leurs missions qui les situent et consacrent au cœur des enjeux de développement durable et de responsabilité sociétale. Aussi sont-elles des relais essentiels et évidents de la sensibilisation à l’éco-responsabilité et de la mise en œuvre de la durabilité.

Crédits photographiques : Écolothèque de Montpellier Méditerranée Métropole.

Une réponse à “Lumière sur l’Écolothèque”

  1. Avatar de Gonzague

    Bravo pour tout 👏👏👏

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