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L’EDD : à la rencontre des éco-délégués

La Commission Bibliothèques Vertes de l’Association des Bibliothécaires de France (ABF) a à cœur de faire connaître et de valoriser les différents acteurs impliqués dans la transition environnementale, dans la mesure notamment où ils constituent, pour les bibliothèques et documentalistes, de potentiels partenaires dans le domaine de l’éducation au développement durable (EDD). Parmi les acteurs de l’EDD, nous présentons aujourd’hui plus particulièrement : l’éco-délégué(e). Quelle est sa fonction au sein de l’école, du collège ou du lycée ? Quelles sont ses missions ? De quelles ressources dispose-t-il / elle ? Comment créer des liens entre éco-délégué(e)s et professionnel(le)s des bibliothèques et de la documentation pour avancer ensemble sur les sujets environnementaux ?

Dans le présent billet, rédigé par Sandrine Capel, Carole Fayet et Julie Curien, nous allons d’abord éclairer comment l’éducation au développement durable s’est inscrite dans les programmes scolaires et en quoi consiste la mission d’éco-délégué, avant de leur donner la parole. Puis nous ferons le lien avec d’autres acteurs-clés de l’EDD : les structures documentaires, qu’il s’agisse des CDI ou des bibliothèques, lieux ressources pour les enseignant(e)s référent(e)s de l’EDD et les éco-délégué(e)s.

Eclairage historique sur l’EDD

Suite au premier Sommet de la Terre en 1972, à Stockholm, le développement durable (DD) entre dans les préoccupations de l’Éducation nationale ; la première circulaire du ministre René Haby en 1977 donne ainsi naissance à l’éducation à l’environnement en France. L’éducation au développement durable (EDD) débute dès l’école primaire, ayant pour but de sensibiliser les enfants aux enjeux environnementaux et voit des initiatives portées jusque dans l’enseignement supérieur, sur les campus des universités, écoles de commerce ou d’ingénieurs. Une évolution significative a lieu dans les années 2000 : depuis 2004, l’EDD est placée au cœur de la réflexion éducative et intégrée aux programmes d’enseignement devenant obligatoire de la maternelle au lycée, tous domaines et disciplines confondus ; elle repose sur deux piliers : connaître et agir. L’EDD croise explicitement les autres éducations transversales, dont l’éducation au développement et à la solidarité internationale, l’éducation à la santé, les enseignements artistiques et culturels. La formation scientifique qu’elle induit s’inscrit en outre pleinement dans l’étude de situations réelles et concrètes.

Extrait de cette url du site web du ministère de l’Éducation nationale, consultée le 23/10/2023

L’EDD vise à valoriser l’engagement citoyen des élèves en impliquant tous les partenaires du milieu scolaire, institutionnels ou associatifs en lien avec les problématiques soulevées par le développement durable et les 17 objectifs de développement durable (ODD) dans le cadre de l’Agenda 2030 l’ONU. Les ODD, qui font l’objet d’une dynamique d’appropriation notamment par les institutions, collectivités, associations et le monde de l’entreprise, confèrent ainsi aussi une nouvelle dimension à l’éducation au développement durable.

Dans la note d’orientation et de propositions qu’il a publiée en décembre 2019, le Conseil supérieur des programmes a insisté sur différents aspects :

  • Une approche à travers toutes les disciplines des contenus d’enseignement relatifs au développement durable, au changement climatique et à la biodiversité, afin à la fois de former l’esprit scientifique des élèves et de développer leur relation sensible au monde ;
  • L’importance de se fonder sur l’observation, point de départ de la démarche scientifique
  • La nécessité de développer l’attitude rationnelle des élèves dans leur approche des questions environnementales
  • Une nécessaire et progressive compréhension de l’environnement et du vivant.

Ces différentes propositions ont été prises en compte et intégrées dans les programmes publiés en juillet 2020. 

Le rôle-clé de l’éco-délégué

L’éco-délégué a un rôle-clé pour permettre à son établissement de réaliser des actions écoresponsables. Premiers acteurs de la question écologique en milieu scolaire, les éco-délégués jouent un rôle essentiel de sensibilisation et de mobilisation pour contribuer à faire des collèges et lycées des espaces plus favorables à la biodiversité et davantage engagés dans l’atténuation et l’adaptation au changement climatique.

Comment devient-on éco-délégué ? En début d’année scolaire, les collégiens et les lycéens élisent un éco-délégué par classe. Puis chaque collège et lycée désigne au moins un binôme fille-garçon d’éco-délégués par établissement parmi les membres volontaires du conseil de vie collégienne/lycéenne. Par la suite, les éco-délégués sont à la fois des copilotes et des ambassadeurs des projets pédagogiques menés au sein des établissements scolaires ; ils participent au comité de pilotage des projets, informent leurs camarades sur les avancements et les poussent à s’y engager.

L’éco-délégué a pour rôle de :

  • Promouvoir des comportements respectueux de l’environnement dans sa classe
  • Proposer toute initiative de nature à contribuer à la protection de l’environnement dans son établissement

Pour porter une telle démarche collective, les prérequis portent sur le fait de saisir ses enjeux, identifier les bons repères, disposer de connaissances scientifiques et techniques, mais aussi de points de comparaison et d’éléments de méthode ; enfin, ils s’inscrivent dans un écosystème de l’EDD, dont cet article vise à montrer que les CDI et bibliothèques participent.

Les missions de l’éco-délégué sont plurielles, à l’intérieur ainsi d’un écosystème de l’EDD au sein duquel l’éco-délégué est tout à  la fois :

  • Relais de connaissances, d’informations, d’actualités auprès de ses camarades : il transmet les idées des élèves aux instances du collège et il informe les classes des projets auxquels elles peuvent s’associer.
  • Ambassadeur en représentant ses camarades lors de différentes réunions ; il représente aussi son établissement lors d’événements locaux, régionaux ou nationaux.
  • Décideur et moteur dans la mise en place d’actions, dont il informe ses camarades grâce à des campagnes de communication (affiches, articles dans le journal du collège, articles pour le blog ou le site internet du collège, transmission d’information sur les réseaux sociaux…).
  • Garant des actions menées en participant aux enquêtes et aux évaluations des projets.

Nous vous recommandons à ce sujet la lecture complète du dossier L’éducation au développement durable sur le site du Ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, et partageons avec vous l’infographie éclairante ci-dessous extraite du Guide de l’éco-délégué au lycée proposé conjointement par le Ministère et l’ADEME (agence de transition écologique)

Notons que le dispositif connaît aussi une déclinaison dans l’enseignement supérieur, que nous serons peut-être amenés ultérieurement à présenter sur ce blog.

A la rencontre d’établissements et d’acteurs de l’EDD in situ

Revenons pour l’heure aux éco-délégués dans l’enseignement secondaire, en leur donnant la parole. Nous nous sommes entretenus avec des enseignants référents et des élèves éco-délégués en Ile-de-France et en Occitanie, et partageons avec vous les points saillants de ces rencontres éclairantes ; nous remercions vivement l’ensemble de nos interlocuteurs pour leur disponibilité et la qualité de nos échanges, relayés ci-dessous :

Les établissements et les acteurs rencontrés

Au Lycée Marie Laurencin (Mennecy 91, en Essonne), qui a reçu le label E3D niveau 1 en 2019 (niveau 2 en 2023) pour une durée de 3 ans grâce à ses projets autour de la biodiversité,  nous avons rencontré une professeure référente, Mme Töllner (professeure d’allemand, à l’origine du club “écolorencin” qui propose aux lycéens de s’engager pour la biodiversité) et trois lycéennes impliquées dans le dispositif éco délégués : Anna Glouchkoff, Priscilia Delamoir et Inès Errahmani, élèves en classe de terminale.

Quelques éléments de contexte sur l’établissement et ses actions en matière d’EDD : les éco-délégués au sein de ce lycée sont apparus à partir de 2019, dans un contexte où le lycée était déjà engagé dans une démarche de sauvegarde de la biodiversité depuis une dizaine d’années (plantation d’arbres, mise en place d’une mare… et plus récemment en 2023 projet de re-végétalisation de la cour pour créer un îlot de fraicheur et rendre la vie quotidienne des élèves plus agréable et de remise en place de l’éco pâturage) autour de projets mobilisant des moyens spécifiques à mettre en œuvre.

Le lien avec le CDI : Les réunions organisées avec les éco-délégués ont lieu au CDI, tout comme les réunions du comité de pilotage composé de parents d’élèves, de personnel de l’intendance, agents techniques, élèves et enseignants. Au CDI, les élèves peuvent consulter les revues La Hulotte (revue qui raconte la vie des animaux sauvages, des arbres et des fleurs d’Europe) et La Salamandre (revue bimestrielle suisse, fondée en 1983, dont le but est de faire découvrir la nature et de sensibiliser à l’écologie) ; les documentalistes ont créé un coin vert avec des assises confortables et des plantes vertes pour valoriser et accueillir ces abonnements. 

Au Lycée international Jules Guesde (Montpellier 34, dans l’Hérault), nous avons rencontré une professeure impliquée, Mme Nathalie Pourcel (professeure d’anglais en charge de la coordination à l’international du lycée), et deux élèves éco-déléguées, Zali Benjou Laclau Lacrouts et Garance Martel Bourguet, toutes deux en classe de 1ère.

Quelques éléments de contexte sur l’établissement et ses actions en matière d’EDD : le lycée programme cette année un Forum international organisé par Madame Pourcel, aidée par les éco-délégué(e)s, du 22 au 26 janvier 2024, intitulé “Coopération éducative et développement durable : les actions vertes de votre ville” en lien avec 18 lycées partenaires étrangers : des élèves provenant de d’Allemagne, d’Australie, du Brésil, de Chine, de Corée du Sud, d’Espagne, des États-unis, d’Italie, du Maroc, du Mexique, de Suède et de Suisse vont se rencontrer pour échanger sur les éco-projets et éco-actions qu’ils mènent dans leurs propres établissements. 

Le lien avec le CDI : la professeure-documentaliste, Mme Laurence Velay, explique que cette année, deux projets de botanique sont menés par des enseignants de Sciences de la vie et de la Terre en lien avec le CDI autour des sujets relatifs à la Flore internationale ou dans le cadre du Forum international prévu. Le CDI a également organisé des actions comme des expositions photographiques, des rencontres avec une autrice et avec des chercheurs, par exemple sur l’éco-cinéma.

Question n°1 : pourquoi devenir éco délégué(e)s ?

Au Lycée Marie Laurencin, Priscilia nous explique qu’il y avait des éco délégués aux collèges en 3ème et c’est un sujet qui l’intéresse particulièrement, et que dès la seconde elle a fait partie du club écolorencin.  L’implication d’Anna a commencé dès la 4ème, année où elle a été éco déléguée, elle nous indique que pour elle c’est un moyen concret d’être impliquée, mais qu’au lycée il est plus difficile de s’organiser même si elle trouve le temps de participer activement au club écolorencin depuis la 2nde. Quant à Inès, elle nous confie qu’à partir de la 2nde, elle s’est d’abord rendue au club écolorencin pour accompagner une amie puis les activités de plantations et les actions autour de la biodiversité l’ont intéressées : sa participation lui a aussi permis d’avoir un point de vue extérieur à sa famille sur le sujet. Toutes trois déplorent toutefois que les élections des éco délégués soient une élection, selon elles, trop populiste, la personne élue n’a pas forcément envie de s’investir, certains élèves se présentent uniquement pour pouvoir le mettre en avant dans parcours sup.

Au Lycée international Jules Guesde, Zali comme Garance nous disent qu’elles étaient déjà éco-déléguées au collège, et très impliquées. L’écologie fait partie de leurs préoccupations personnelles et elles ont été sensibilisées notamment grâce à leurs proches et parents (intérêt pour la nature, balades nature, …). Elles soulignent qu’il est plus difficile de mettre en œuvre des éco-actions au lycée majoritairement à cause d’un manque de temps pour le faire. Zali dit avoir été très engagée à l’époque du collège, grâce notamment à un proviseur très investi qui les a motivés à participer au concours national Cube.S et leur a permis de gagner le 1er prix : pour remporter le concours, les éco-délégués ont dû fournir des efforts concrets en matière d’économie en énergie. Garance a été sensibilisée très tôt par des parents engagés et par une approche naturaliste (reconnaître les chants d’oiseaux, les traces d’empreintes d’animaux…) : ce sont le verdissement et l’embellissement du terrain de sport et de la cour, l’installation de nichoirs à oiseaux, la sensibilisation au gaspillage alimentaire et le choix de fournisseurs bio et locaux, qui l’ont le plus marquée au collège.

Question n°2 : comment vous informez vous sur l’environnement ? 

Au Lycée Marie Laurencin, Inès, Anna et Priscilia indiquent s’informer via les réseaux sociaux surtout instagram. Elles se disent conscientes qu’il faut garder un esprit critique face aux informations que l’on peut y trouver. Un compte instagram a été créé par les élèves pour le club écolorencin : Inès a créé le logo, c’est Anna qui a créé le compte et elles le gèrent toutes les trois. Le blog du club est géré par l’enseignante référente : http://ecolorencin.canalblog.com/.

Au Lycée international Jules Guesde, Garance et Zali disent s’informer en échangeant avec leurs familles, en lisant les journaux, mais également via les réseaux sociaux (Instagram), avec des comptes qu’elles considèrent comme intéressants à suivre. Deux comptes ont été créés, un pour le Conseil de la Vie Lycéenne, l’autre pour les éco-délégués. Pour elles deux, le ramassage de déchets ne suffit pas… Il faut s’attaquer à la racine du problème en informant et en sensibilisant davantage les élèves. Elles signalent un manque de temps évident dans leur emploi du temps scolaire pour se consacrer à leurs missions, à commencer par la recherche d’informations ou la formation. 

Ressources pour outiller les éco-délégué(e)s

En nous nous entretenant avec des éco-délégué(e)s, nous nous rendons compte que leur principale source d’information provient des réseaux sociaux, où les informations ne sont pas toujours fiables, pertinentes et valides, loin s’en faut. Ce billet est ainsi l’occasion d’orienter les éco-délégués et les établissements vers les lieux d’une information vérifiée, notamment les CDI et les bibliothèques – médiathèques du territoire, ainsi que vers les ressources en ligne adaptées recensées ci-dessous ; mais aussi de leur faire connaître la disponibilité des documentalistes et bibliothécaires pour les aider dans leur recherches d’information et de le faire ainsi gagner de l’efficacité et du temps.

Le CDI et la bibliothèque comme lieux ressources

Les CDI comme les bibliothèques constituent des lieux ressources pour les éco-délégués. En tant que documentalistes ou bibliothécaires, de quelles manières peut-on soutenir et accompagner ces publics dans leurs missions ?

Les bibliothèques ont un rôle à jouer dans l’éducation aux médias et à l’information (EMI) des citoyens par :

  • Les collections qu’elles proposent (livres, presse, ressources numériques, etc.) : les bibliothèques et CDI couvrent de manière croissante les sujets de l’environnement dans leur offre documentaire (dans les rayons consacrés aux œuvres de fiction : albums, romans, BD… mais aussi via les approches de type information et documentation, dont des ouvrages pratiques sur comment adopter un comportement écologique au quotidien, des revues traitant des enjeux environnementaux, voire des collections de jeux sur le sujet…)
  • Les méditions : des conseils pour s’orienter parmi les collections (tables thématiques, fonds spécialisés, espaces presse…) à l’offre de service et d’action culturelle (rencontres avec des journalistes spécialisés dans les questions environnementales, des scientifiques pour sensibiliser aux enjeux environnementaux (conférence, rencontre, débat), organisation de fresques du climats, d’ateliers du numérique responsable…)

Les élèves éco-délégués peuvent utilement s’appuyer sur ces fonds documentaires d’une part, cette offre de service et d’action culturelle d’autre part, pour s’informer, s’inspirer dans leurs actions et même venir travailler sur place, tisser des liens, s’inscrire dans des communautés de pratiques qui fera lien avec leurs actions dans leurs établissements. Inversement, les professionnels de l’information et de la documentation ont tout intérêt à faire connaître leurs collections et leurs actions de médiation auprès de ces acteurs éco-délégués. On pourrait imaginer à partir de cette rencontre des partenariats à co-construire avec ces acteurs, par exemple autour de présentations de documents ciblés pour aider la mise en place de projets, des mises à disposition d’espaces pour des réunions, de participation à des débats, etc.

Ressources en ligne

L’éco-délégué dispose de nombreuses ressources pour approfondir ses connaissances et mettre en place une méthodologie de travail. La commission Bibliothèques Vertes de l’ABF a recensé ainsi à leur attention, directe, ou indirecte via la médiation de bibliothécaires ou enseignants dont professeurs-documentalistes :

Où trouver des informations sur comment se former à l’EDD ?

  • Un site de formation à l’usage des enseignants référents et des élèves éco-délégués :  https://www.eco-delegues.fr/ 
  • Un condensé de ressources proposé par l’Académie de Bordeaux pour la formation des éco-délégués au collège et lycée à ce lien

Où trouver de l’information en ligne pour la mise en œuvre de l’EDD ?

Focus sur une offre de guides
  • Un guide EDUSCOL de l’élève pour les éco-délégués du cycle 3, à télécharger à ce lien  complété d’un livret pour sensibiliser tous les élèves de l’école et progresser vers la labellisation E3D (école en démarche de développement durable) à télécharger ici
  • Des guides édités par l’ADEME :
    • Le guide de l’éco-délégué au Collège. Agir pour la transition écologique et solidaire au collège (novembre 2022) à télécharger ici
    • Le guide de l’éco-délégué au Lycée. Agir pour la transition écologique et solidaire au Lycée (novembre 2022) à télécharger là.  
  • Autres guides :
    • Le Guide du professeur – La polyvalence à l’école : un atout majeur pour l’EDD à destination des équipes enseignantes de CM1 et CM2 souhaitant mettre en œuvre le dispositif des éco-délégués et développer l’EDD, à télécharger ici.
    • Comment agir pour ma planète ? pour répondre aux questions de jeunes (collégiens, lycéens et étudiants) s’interrogeant sur leurs moyens d’agir contre le changement climatique et la préservation du vivant, à télécharger ici.  

Focus sur une sélection de ressources éducatives 

FOCUS SUR… Mtaterre :

Site Internet proposé par l’ADEME aux jeunes sur https://www.mtaterre.fr « pour trouver toutes les explications sur le développement durable, le changement climatique, des infos, des conseils pour tous les jours, des photos/vidéos à télécharger et aussi un espace pour exprimer ses idées et poser des questions »

Cinq entrées : Comprendre / Agir / Me former / Suivre l’actu / Utiliser les ressources mises à disposition

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Par ce billet, nous espérons avoir explicité, auprès des bibliothécaires et documentalistes, des modalités d’exercice de l’EDD dans l’enseignement primaire et secondaire, et mis en lumière les acteurs-clés que sont les éco-délégués ainsi que les enseignants référents de l’éducation au développement durable dans les établissements scolaires ; nous espérons également que cet article pourra être relayé dans les écoles primaires, collèges et lycées pour donner à voir, à l’ensemble de ces actrices et acteurs de l’EDD sur ces sites, les CDI et bibliothèques comme lieux ressources vers lesquels se tourner pour avancer ensemble dans la mise en œuvre  d’une transition écologique.

                                                                                                  

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